DE JOSEPH RATZINGER AU PAPE ÉMERITE BENOIT XVI : UN HÉRITAGE INTELLECTUEL ET SPIRITUEL DONT L’ÉGLISE DEVRAIT LUI EN SAVOIR GRÉ.

Publié le 4 Janvier 2023

Samedi 31 décembre 2022 à 9h34, le pape émérite Benoit XVI prend sa dimension existentielle. Jusqu’au roi Pelé dont l’étoile perdra en la circonstance de son intensité.

Je n’ai pu m’empêcher alors de repenser à cette confidence notée dans le journal de Thérèse de Lisieux – dont on a célébré ce dernier 2 janvier le 150ème anniversaire de sa naissance - en bonne place parmi mes ouvrages de chevet. Tout près des confessions de Saint-Augustin. Entre autres lectures choisies de ce même Benoit XVI.

« Prends, lis … »

C’est en entendant ces mots que Saint Augustin aurait  retrouvé le chemin de la foi, après avoir redécouvert les Écritures

Avant même de s’envoler dans les bras du Père, le pape émérite, dans un souffle ultime, aurait laissé échapper cet aveu aussi mystérieux que chargé d’émotion :

« Jésus, je t’aime ! » 

En filigrane spirituelle, cette déclaration vient en contrepoint de celle de la petite Thérèse lorsqu’elle évoque ce même amour :

« Votre amour m’a prévenue dès mon enfance, il a grandi avec moi, et maintenant c’est un abîme dont je ne puis sonder la profondeur. L’amour attire l’amour, aussi, mon Jésus, le mien s’élance vers vous. »  

Dans son Livre Treizième, au chapitre 38, Saint Augustin en manière de répons au repos divin écrit :

« Mais vous, Bien qui n’avez besoin d’aucun autre bien, vous goûtez un éternel repos, car vous êtes vous-même votre propre repos. Quel homme donnera à l’homme de comprendre cette vérité ? Quel ange le donnera à l’ange ? Quel ange à l’homme ? C’est à vous qu’on doit le demander, c’est en vous qu’on doit le chercher, c’est à votre porte qu’on doit frapper. C’est ainsi seulement que l’on recevra, que l’on trouvera, et que s’ouvrira votre porte. »

 

DÉCISION INÉDITE

Singulière destinée que celle de ce pape qui, au fond de lui-même, ne tenait pas spécialement à porter ce fameux pallium, reconnaissance ornementale de la papauté. Cette même distinction papale qu’un jour, discrètement, Benoit XVI, sur le site de la province de l’Aquila dans la région des Abruzzes, déposa le signe distinctif de son rang. Là, un certain Pietro di Morrone, le 29 août 1294, fut couronné pape sous le nom de Célestin V et fonda l’ordre monastique des Bénédictins ermites nommés aussi les Célestins.

Ce même Célestin V, qui, depuis 1517, repose dans la basilique Santa Maria di Collemaggio où Benoit XVI vint se recueillir avant de déposer son pallium sur le marbre de la tombe papale.

Prémonition ou Benoit XVI était-il déjà dans cette dynamique d’abdication ?

En tout cas, la seule et unique démission avérée fut celle de Célestin V à l'origine du décret permettant aujourd’hui aux papes de démissionner.

C'était il y a plus de sept siècles. 728 ans, plus exactement.

Alors âgé de 85 ans Joseph Ratzinger, avait discrètement laissé entendre qu’il n’avait plus les forces nécessaires pour diriger l’Église Catholique. Son renoncement reste cependant  une décision inédite dans l'histoire récente de l'Église.

Ainsi, le 28 février 2013, après un séjour à Castel Gandolfo, Joseph Ratzinger ayant démissionné de sa charge pour motif de santé se retire dans le couvent de Mater Ecclesiae, un lieu de retraite et de prière dédié, situé dans l’enceinte du Vatican où le successeur de l’apôtre Pierre va résider presque dix années se consacrant à la prière, l’écriture et l’étude sans oublier ses évasions musicales quasi quotidienne dans sa pratique régulière du piano :

« La musique a toujours été utilisée pour donner forme à ce qu’on ne réussit pas à faire avec les mots »confiait-il, ajoutant en amateur éclairé de Vivaldi à Pärt en passant par les bien-aimés Bach, Mozart et Beethoven et grande admirateur de la pianiste chinoise Jin Ju )  

« J’aime observer que la musique est capable d’ouvrir les esprits et les cœurs à la dimension de l’esprit et amène les gens à lever leur regard vers le haut, à s’ouvrir au Bien et à la Beauté absolus, qui ont leur source ultime en Dieu ».

Un pape qui fit par ailleurs de la discrétion la particularité de son ministère, ardent défenseur de l’Europe et préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui n’hésita pas à redonner quelques couleurs à la tradition – il ne fut pas hostile en particulier à la communion prise dans la bouche et à genoux – sans oublier un plus large recours – 19 ans après le schisme des fidèles de Mgr Lefebvre ayant rejeter Vatican II - à la messe traditionnelle en latin. Et cela, sans pour autant remettre en cause les réformes ( enfin, certaines réformes) de Vatican II mais avec le souci latent d’apaiser les tensions avec les catholiques traditionnalistes.

RÉCONCILIATION

Concrètement, la liturgie en langue locale adoptée par l’Église catholique en 1970, après le Concile Vatican II, restera la forme ordinaire de célébration de la messe. Mais en 2007, le pape allemand publie dans le même temps un motu proprio (décret) autorisant largement la célébration de l’ancienne messe en latin, à la satisfaction des catholiques traditionalistes qui avait fait du missel de 1962, promulgué par Pie V, leur signe distinctif.

Le pape Benoît XVI justifiant alors sa décision par un souci de « réconciliation » au sein de l’Église catholique. 

Bien et intelligemment joué.

Dans un nouveau « motu proprio » consacré, cette fois, à la liturgie romaine d’avant 1970, le Vatican précise que les évêques des diocèses auront désormais la compétence exclusive pour autoriser les messes des traditionalistes en précisant toutefois le lieu de l’église concernée et les jours de célébration. En outre, l’évêque devra veiller à ce que ces groupes « n’excluent pas la validité et la légitimité de la réforme liturgique, des écrits du Concile Vatican II et du magistère pontifical ».

Les lectures faites au cours de la messe devront pour autant se faire « en langue vernaculaire » (locale), selon des traductions approuvées. Un célébrant, délégué par l’évêque, étant chargé de vérifier l’opportunité de maintenir de telles célébrations selon l’ancien missel dans son diocèse :

« L’évêque veillant à ne pas autoriser la création de nouveaux groupes souhaitant célébrer des messes d’avant le Concile Vatican II ».

Retour aux questions existentielles et à cette éthique en forme de feuille de route « foi et raison » que le pape émérite disparu, théologien hors pair, se fit quasiment un devoir éthique de défendre tout au long de sa vie et que révèle en partie son testament spirituel :

 « Si, à cette heure tardive de ma vie je jette un regard sur les décennies que j’ai parcourues, je vois d’abord combien de raisons j’ai de rendre grâce. Tout d’abord, je remercie Dieu lui-même, le donateur de tout bon cadeau, qui m’a donné la vie et m’a guidé à travers divers moments de confusion, me relevant toujours quand je commençais à glisser et me redonnant toujours la lumière de son visage. » écrivait-il en 2006

Tenir la foi et la raison jusqu’au bout. Jusqu’à la fin de sa vie, Benoît XVI s’est fait un devoir d’allier ces deux éléments qui ont constitué les deux pierres fondatrices de sa vie.

Et il insiste, comme il l’avait fait toute sa vie durant, sur « le caractère raisonnable de la foi » :

« J’ai vécu les transformations des sciences naturelles depuis longtemps et j’ai vu comment, au contraire, les certitudes apparentes contre la foi ont disparu, se révélant être non pas de la science, mais des interprétations philosophiques ne relevant qu’en apparence de la science », écrit -il encore soulignant combien la foi est hautement compatible avec la vie intellectuelle et scientifique :

« C’est en dialoguant avec les sciences naturelles que la foi a aussi appris à mieux comprendre la limite de la portée de ses revendications, et donc sa spécificité », poursuit le pape allemand.

Mais au-delà de l’affirmation de cette conviction, Benoît XVI adresse aussi une ultime recommandation à tous les catholiques :

« Je le dis maintenant à tous ceux qui, dans l’Église, ont été confiés à mon service : restez fermes dans la foi ! Ne vous laissez pas déconcerter ! Je prie que notre terre reste une terre de foi, et je vous en supplie,  ne vous laissez pas distraire de la foi. »

ANTHOLOGIE PHILOSOPHIQUE

Dans ce texte écrit un an après le début de son pontificat, Benoît XVI remercie longuement ceux qui l’ont entouré durant sa vie, donnant un tour éminemment personnel à ces lignes. Au premier rang desquels « Dieu, dispensateur de tout don (…) qui m’a toujours relevé lorsque je commençais à glisser, qui m’a toujours offert la lumière de son visage ».

Mais aussi ses « parents », son frère et sa sœur, ses collaborateurs, ses professeurs et ses élèves :

« Je les confie tous avec gratitude à la bonté de Dieu ».

Enfin, c’est avec une ultime demande, pour lui-même, que Benoît XVI achève ce texte pour le salut de son âme :

« Je demande humblement : priez pour moi, afin que le Seigneur, malgré tous mes péchés et insuffisances, me laisse entrer dans les demeures éternelles. »

Au-delà des louanges, pour certaines justifiées, le pape émérite, peut-être sous l’effet subtil d’une intelligence et d’une culture hors du commun, n’a pas toujours fait l’unanimité. En tout cas, sur certains faits de société. Et à ce titre, nul doute qu’il en ait souffert

Peut-être aussi a-t-il eu quelques difficultés à quitter son habit d’enseignant d’exception.  Ses communications notamment - aux Bernardins – mais aussi dans l’enceinte de ses anciennes salles de cours, singulièrement à Ratisbonne, témoignent de moments d’anthologie philosophique d’une rare qualité et d’une exceptionnelle portée humaine et morale.

Même si, à son corps défendant, Il n’a pas toujours respecté certaines nuances  de langages et de sémantique. Sourd aux subtilités du langage médiatique. A une certaine forme de perversité également. Pour finalement ou à cause de cette propension à une bonté finalement  naturelle s’être curieusement laissé abuser par les événements et les conséquences de certaines déclarations.  D’aucuns n’ont alors pas manqué de souligner combien la polémique a occulté le contenu du discours. Particulièrement, à propos des orientations de l’Église. Dommage.

Un certain (mais intéressant) genre littéraire.

Ainsi, dans le débat, il n’a pas suffisamment pris en compte les éléments de contextualité ni de genre littéraire. Une controverse qui à terme révèlera que le pape Benoît XVI a plutôt privilégié un certain genre littéraire. Tout au moins  si l’on en croit certains analystes.
De leur côté, les exégètes de la parole pontificale n’ont pas su prendre en compte cette singularité.

Aussi, plus dure fut parfois la chute.

PROFONDE HONTE

Benoit XVI ne prit cependant pas - et entre autres dérives - de gants pour dénoncer les abuseurs sexuels dans l’Église. C’est aussi  dans un avion qu’il se confia, non sans ménagement, sur cette grave question stigmatisant tout particulièrement la pédophilie chez les hommes et femmes d’église tout en la différenciant clairement de l’homosexualité :

« Je ne peux que renouveler à toutes les victimes d’abus sexuels l’expression de ma profonde honte, ma grande tristesse et ma sincère demande de pardon ».

Par ailleurs, si dans sa Bavière natale, on dénote à son égard une admiration légitime, certaines réserves, notamment à propos des orientations de l’Église allemande, suscitent quelques retenues.

Si tant est que nul n’est parfait et infaillible, comme le proclama, de façon dogmatique, l’Église catholique en 1870 puis en 1964 à propos du pouvoir pontifical ordinaire, autant qu’extraordinaire, en matière de foi ou de mœurs. Un sentiment exprimé ex cathedra, autrement dit depuis sa chaire symbolique.

Il n’en demeure pas moins que le souverain pontife a pâti de cette situation.

Même si Dieu était censé le protéger de ses erreurs.

Certains fidèles avec égard mais parfois sans concession et quelque peu sévères, estimant à propos de Benoit XVI  ( je cite) :

« Figé dans les traditions, il n’était pas en phase avec son temps et n’a pas su s’adapter aux demandes de changements de l’Église d’Allemagne, qui a beaucoup évolué ces dernières années sur les sujets de société ».

Effectivement, du mariage homosexuel au célibat des prêtres en passant par la place des femmes dans l’Église trop de zones d’ombre ont eu peine à s’éclaircir.

Sur tous ces sujets, les fidèles allemands ( qui certes ne sont qu’une partie de la communauté catholique) évoquent ce qu’ils considèrent comme une forme de rigidité de la part du pape émérite.

Une attitude qui contraste avec celle  du cardinal Reinhard Marx actuellement à la tête du diocèse de Munich et Freising, ancien président de l’épiscopat allemand qui, depuis 2019, et qui, selon les fidèles allemands,, a engagé l’Église du pays sur un chemin d’aspirations libérales. 

Dont acte.

Deux personnalités différentes mais exceptionnelles qui se complétaient admirablement.

Ces avatars certes regrettables s’ils sont à mettre au passif de Benoit XVI, ne minimisent pas l’autre aspect autrement brillant et dans certains domaines novateurs du pontife émérite. Ne serait-ce que parce que de tous ceux qui ont eu l’honneur et le privilège d’occuper la chaire de saint Pierre, il est considéré comme un pape d’exception :

« Avant même d’être élu pape, en 2005, il jouissait d’une formidable réputation de penseur. Un intellectuel de très haut niveau : qu’il s’agisse de l’avenir de l’Europe ou de la relation entre l’éthique et l’économie. (… ) Pour Benoit XVI, le christianisme n’était pas une collection d’idées. Il s’agissait de la vérité à propos de la vie et de la mort et de la résurrection du Christ, de la manière dont cela révélait l’amour profond de Dieu pour l’humanité. Pour Joseph Ratzinger  - pas moins de 86 ouvrages et 471 communications - c’est par les mots que cette vérité est transmise et expliquée. » estime Samuel Gregg directeur de recherche à l’institut Acton qui invite l’Église catholique et les fidèles à s’engager dans le débat public.

En somme, le dialogue que préconisait Benoit XVI fut un temps dans le sillage idéologique de Saint Jean-Paul II sans pour autant épouser l’ensemble des idées de celui-ci.

Ainsi, à propos du « Congrès international pour un monde de paix et la culture en dialogue » sous l’égide de la communauté San’Egidio à Assise, le pape s’inquiétait d’une mauvaise interprétation de « l’esprit d’Assise » initiée par Saint Jean Paul II, en 1986, et les risques de syncrétisme ( combinaison de doctrines ou de systèmes incompatibles) qui risquaient d’en découler.

Selon Benoit XVI , outre un temps d’espérance générale, « le rêve de paix » n’a pas eu lieu :

« Le fait que les conflits armés se déroulent aujourd’hui surtout sur le front des tensions géopolitiques existantes en de nombreuses régions peut favoriser l’impression que, non seulement les différences culturelles, mais même les différences religieuses constituent des motifs d’instabilité ou de menace pour la paix» estimait encore le pape émérite.

Depuis 1986, s’il est un événement marquant, c’est la chute des régimes d’inspiration communiste dans l’Est européen :

 « Avec elle s’est évanouie la guerre froide qui avait engendré une sorte de séparation du monde en sphères d’influence opposées, suscitant l’installation d’arsenaux d’armes terrifiants et d’armées prêtes à une guerre totale». remarque encore Benoit XVI.

Ce qui se passe aujourd’hui de façon tellement tragique dans certains pays dont l’Ukraine et trop d’autres de par le monde lui donne malheureusement raison.

SUITE ET FIN

Certaines et injustes turpitudes, de regrettables . erreurs de langage ou pire, d’interprétations comme ce fut le cas à l’université de Ratisbonne où le pape émérite enseigna la théologie, ont quelque peu affecté l’institution.

Nous sommes le 12 septembre 2006.

L’exemple choisi pour illustrer le propos sur les rapports entre la raison et la foi s’articule autour de la citation d’un dialogue établi entre l’empereur byzantin chrétien Manuel II et un interlocuteur persan musulman en 1391, visant à dénoncer la violence que peut générer une. religion, en l’occurrence, l’islam et qui ne se conforme pas à la raison.

L’empereur Manuel pose alors à son interlocuteur persan la question qui fâche et qui fera polémique :

 « Montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des choses méchantes et inhumaines, comme son ordre de diffuser par les moyens de l'épée la foi qu'il professait ». 

Le sang des journalistes américains ignorant tout de l’éthique élémentaire du métier incitant à vérifier ses sources avant publication de façon indue scandaleuse et injuste, tinrent le pape pour responsable de ce brûlot qui, au vu de quelques dépêches déformées, fit le tour de la terre, enflammant les esprits, déchaînant les intégrismes de tous bords avec en prime l’assassinat d’une religieuse et les rappels d’ambassadeurs près le Saint Siège. L’anathème était sur toutes les lèvres.

Il faudra de la patience et du temps pour que le pape rétablisse l’ordre des responsabilités. Dont la sienne.

Affirmant que la façon la plus juste de faire valoir le primat de la raison sur la violence doit s’inspirer avant tout  du respect de la liberté religieuse :

« Le dialogue interreligieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut pas se réduire à un choix passager. C’est un défi et une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir ».

Corroborant la pensée de son successeur à Munich, le cardinal Marx, qui déclara :

« Le pape Benoit XVI posait toujours un regard neuf sur la vie. Sans doute avait-il bien d’autres projets pour la vie qui fut la sienne. Mais il a su affronter les défis qui se sont présentés à lui.»

Et Benoit XVI d’affirmer encore :

« « Chrétiens et musulmans doivent apprendre à travailler ensemble, pour se garder de toute forme d'intolérance et s'opposer à toute manifestation de violence ».

Dans un contexte où les relations interreligieuses sont devenues plus politiques que théologiques, il avait fait le choix de ne pas renoncer à développer leur portée spirituelle pour le bien de l’humanité.

D’aucuns et non des moindres parmi ses proches collaborateurs ou amis vont mettre à profit la situation pour « défendre » le pape disparu et notamment souligner son sens de la modernité. Ce que nous avons modestement fait en rédigeant ce non moins modeste article.

Tout comme son courage unanimement reconnu et salué lors de son abdication, un terme tellement plus fort, significatif et noble que celui de démission même si celui-ci a la même signification. En tout état de cause, il ne fait pas de doute que Benoît XVI aura inscrit le dialogue interreligieux dans la continuité du magistère post conciliaire. Avec plus ou moins de bonheur certes mais avec une indéfectible honnêteté intellectuelle.

A ce titre, l’Église et le monde doivent lui en savoir gré.

 

Bernard VADON

 

Rédigé par Bernard Vadon

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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