Ces animaux que l’on massacre ou que l’on aime … selon 

Publié le 26 Avril 2024

 
Alors que régulièrement et sans tambours ni trompettes mais par simple respect des animaux et singulièrement des chameaux et autres chevaux arabes peuplant les terres d’Afrique et en l’occurrence celles du Maroc et pour la circonstance de Marrakech, ils sont quelques-uns, qui discrètement mais sous l’oeil d’un vieux chamelier expliquant que là-haut il est un Dieu qui mentionne sur un grand livre ces actes d'attention lesquels seront ajoutés au crédit pour être un jour quantifiés par le grand argentier des nuées …  
 
 

 

L'autre côté de la médaille autrement moins glorieuse ...
Alors même que la bagatelle de 91% de la population française s’opposerait à l'importation dans le pays de trophées d’espèces menacées - et protégées - l’administration dédiée ( ou tout autre organisme, on l’espère, officiel ) seraient à même de continuer de délivrer, sans états d’âmes, des permis d'importations.   
Et les associations tout comme de courageux lanceurs d’alertes, de dénoncer le fait qu’entre 2014 et 2018, ce sont 752 trophées de chasse de 36 espèces menacées qui ont été importés en France. Certaines étant inscrites sur la liste rouge de l’UICN ( Union internationale pour la conservation de la nature ) tels l’éléphant d’Afrique, le léopard, l'hippopotame, le rhinocéros noir mais aussi le guépard.
Un passe-temps d’une rare stupidité visant à chasser des espèces emblématiques et menacées dans le but débile d’en ramener sois la tête ou la peau mais aussi d’autres parties du corps chez soi pour les exposer. Et pendant ce temps là, les spécialistes s’inquiètent, à juste titre, de la 6ème extinction de masse des espèces et cela, à l’échelle mondiale. Mais comme en matière de réchauffement climatique : parle toujours tu m’intéresses ! 
A nos portes, du chardonneret élégant au mogrus des plages - notamment - Le Comité français de l’UICN conduit des actions pour répondre aux enjeux de la préservation de la biodiversité en France et dans le monde. Avec ce beau slogan, "Un monde juste qui valorise et conserve la Nature »  … ne parlons pas de l’absurde éradication des haies refuges privilégiés des oiseaux.
Vous avez dit souffrance animale et haro sur la biodiversité ?
 

"Le lion est mort ce soir »  comme le chantait Henri Salvador … mais c’était un autre temps et une autre démarche.  

Aujourd’hui, le tragique tableau de ces trois abrutis paradant autour de la dépouille de ce roi de la jungle est surtout le parfait éloge de la connerie !


 

 

 

 


 

Rédigé par Bernard Vadon

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