LE TEMPS D’UN RAMADAN DIVERSEMENT VECU …

Publié le 7 Juin 2018

Cohabitation intelligente et constructive à Dakhla : de la Chahada (profession de foi) au pèlerinage à la Mecque (Hajj) en passant par la Zakat (l'aumône et particulièrement aux pauvres avec ce merveilleux dessin de ma collection personnelle représentant le roi Mohamed V) , le jeûne du mois de Ramadan et surtout  la prière, le deuxième pilier de l'Islam, qui est à notre âme et dans toutes les religions monothéistes ce que la pluie est à la terre.
Cohabitation intelligente et constructive à Dakhla : de la Chahada (profession de foi) au pèlerinage à la Mecque (Hajj) en passant par la Zakat (l'aumône et particulièrement aux pauvres avec ce merveilleux dessin de ma collection personnelle représentant le roi Mohamed V) , le jeûne du mois de Ramadan et surtout  la prière, le deuxième pilier de l'Islam, qui est à notre âme et dans toutes les religions monothéistes ce que la pluie est à la terre.
Cohabitation intelligente et constructive à Dakhla : de la Chahada (profession de foi) au pèlerinage à la Mecque (Hajj) en passant par la Zakat (l'aumône et particulièrement aux pauvres avec ce merveilleux dessin de ma collection personnelle représentant le roi Mohamed V) , le jeûne du mois de Ramadan et surtout  la prière, le deuxième pilier de l'Islam, qui est à notre âme et dans toutes les religions monothéistes ce que la pluie est à la terre.
Cohabitation intelligente et constructive à Dakhla : de la Chahada (profession de foi) au pèlerinage à la Mecque (Hajj) en passant par la Zakat (l'aumône et particulièrement aux pauvres avec ce merveilleux dessin de ma collection personnelle représentant le roi Mohamed V) , le jeûne du mois de Ramadan et surtout  la prière, le deuxième pilier de l'Islam, qui est à notre âme et dans toutes les religions monothéistes ce que la pluie est à la terre.

Cohabitation intelligente et constructive à Dakhla : de la Chahada (profession de foi) au pèlerinage à la Mecque (Hajj) en passant par la Zakat (l'aumône et particulièrement aux pauvres avec ce merveilleux dessin de ma collection personnelle représentant le roi Mohamed V) , le jeûne du mois de Ramadan et surtout la prière, le deuxième pilier de l'Islam, qui est à notre âme et dans toutes les religions monothéistes ce que la pluie est à la terre.

 

Il aurait pu s’appeler Rachid, Icham ou encore pour rester dans la dialectique arabo-africaine savante, Abderrahmane autrement dit « serviteur du Miséricordieux ».

Finalement, il se nomme Mohamed également dit Muhammad, en hommage familial au dernier des prophètes dit majeur, figure historique de premier plan au sein de la civilisation arabe.

Mon ami le porte donc et surtout l’honore dans le respect des préceptes édictés dans le Coran lequel affirme que le Ramadan est un mois de bénédiction, de paix et de miséricorde. Dont acte.

 

Pourtant, de Montaigne à Voltaire en passant par Condorcet, d’Alembert ou encore Flaubert, Renan et Malraux sans parler, eh oui, de Mustapha Kemal Atatürk et de combien d’autres auteurs et philosophes célèbres d’hier ou contemporains, les propos sinon les critiques relatifs à l’Islam et à sa doctrine ne sont pas toujours très amènes.

Même si nous sommes plus compréhensifs sur le fond que sur la forme, nous n’entrerons pas dans la polémique.

En particulier par respect pour notre ami Mohamed qui nous assure en fidèle pratiquant :

 

« L'invocation de Dieu dans l'abstinence de tous les désirs terrestres en ce mois sacré me prodigue une paix intérieure et une quiétude qui laissent méditer sur notre condition humaine. 

Un monde qui devient fou, incontrôlable, entre les mains des forces du mal, armements, conflits prémédités, malades mentaux à la tête des plus grandes puissances, pouvoir de l'argent, guerres organisées pour des besoins stratégiques, guerres de religions, génocides, mensonges, n'est ce pas là une situation chaotique qui nous mène vers un avenir sombre ?  Heureusement, le recueillement entre les mains du Seigneur nous permet de voir une lumière d'espoir et de continuer à croire en des jours meilleurs si toutefois un brin de réveil des consciences, et un retour à l'éthique et morale contenues dans les livres saints. »

 

Au-delà de sa connotation religieuse, un message surprenant de clairvoyance et qu’il est difficile de ne pas partager.

Oui, ce monde est tout ce que l’on peut imaginer, et surtout le regretter, en termes de désespoir et de désillusion.

Oui, ce monde est fou.

Le pouvoir et l’argent en sont les maîtres.

 

Ce cher Albert Einstein n’assurait-il pas, et non sans lucidité, combien la possession de merveilleux moyens de production n’a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine.

J’y ajouterais la technologie dont Einstein, toujours lui, affirmait avant l’heure (prémonition scientifique) qu’elle serait un jour en mesure de fabriquer des générations d’abrutis, ajoutant pour faire bonne mesure que la valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence. C’était hier.

 

Finalement, cher Mohamed, je t’invite à retourner au temps d’aujourd’hui. Sur le chemin le plus court qui, par des sentiers insoupçonnés, conduit à l’essentiel en nous aidant à prendre conscience de ce que nous sommes. Au-delà de toutes convictions.

A cet instant particulier quand le soleil parachève sa lente course vers l’Ouest, alors que l’obscurité enveloppe doucement Marrakech, étymologiquement « Terre de Dieu »,  la ville ocre avec l’Atlas en toile de fond, dans son manteau de mystère, que mystérieusement les rues se vident de toute présence humaine, que le temps suspend son vol,  que la rupture du jeûne est sans délicatesse consommée, que la lancinante mélopée du muezzin s’égare dans les méandres de la cité, il est temps de prendre Dieu à témoin quant à une sérénité momentanément retrouvée et apaisante. Quasi paradisiaque.

 

A ce ramadan, pardonnez-moi amis musulmans, j’adhère plus qu’à celui du vacarme déplacé des établissements nocturnes jouant jusqu’à une heure avancée de la nuit l’insupportable partition commerciale – carton rouge au Sofitel Marrakech qui nous abreuve chaque nuit de son tintamarre de basses et de chansons insipides - bien loin des incantations rassembleuses et dans la vraie note spirituelle autour des mosquées.

Quel bonheur aussi que de partager à domicile, lorsque nous y sommes conviés, ce moment d’après jeûne autrement dit le ftour durant lequel convivialité et échanges autour, notamment, d’une harira la soupe traditionnelle, et de ces dizaines de trésors gastronomiques sucrés ou salés qui font la singularité de ce temps d’exception.

 

Dans ce contexte on est en phase de cette union intense dont parlait Jean-Marie Vianney, le saint curé d’Ars, à propos de la prière - le deuxième pilier de l’Islam - qui, selon lui, est à notre âme ce que la pluie est à la terre.

En terre d’Afrique, on sait, plus que partout ailleurs, ce que cela signifie.

 

Bernard VADON

 

Rédigé par Bernard Vadon

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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