Avec le docteur Valter Dos Santos : plongée initiatique dans le monde de la chirurgie esthétique et réparatrice ou, quand la beauté de l’âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.

Publié le 26 Décembre 2023

Reinold Schmücker  - professeur de philosophie à l’Université de Münster, chef d’un groupe de recherche sur l’éthique de la copie -  déclarait un jour :

 « Que l'art imite la nature, que la beauté soit expérimentable et rende perceptible la perfection divine, ne sont plus des informations plausibles à l'époque des usines de déchets et de l'athéisme » 

À ces assertions trop tranchées, Franz von Kutschera – également professeur de philosophie à l’Université de Ratisbonne -  répondait sous le couvert de propositions exprimant de manière plus nuancée l'embarras contemporain :

« La beauté n'est certes qu'un concept esthétique parmi d'autres, cependant, en raison de son vaste champ d'application, on l'a maintes fois considéré comme le concept dominant de toutes les qualités esthétiques et l'on a déterminé la théorie esthétique comme celle du beau. (…) ».

Échange de bons procédés sous le signe d’une forme d’élégance ou de beauté dont André Gide dans « Les nouvelles nourritures » écrivait à son propos que la beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple. En somme, une référence à la subjectivité.

IDENTIFICATION DE L’ART ET DU BEAU

Étant donnée l'extrême difficulté qui existe à définir précisément ce qu'est une qualité esthétique et à théoriser, avec rigueur, une notion qui subsiste dans le discours ordinaire comme dans le discours philosophique, on peut dire que la signification des mots beau, beauty, schönheit (beauté en allemand) notamment, reste largement indéterminée. Ce qui ne signifie nullement pas qu'ils soient vides de contenu, inactuels et impropres à un traitement conceptuel. Bien au contraire, estiment Jean-François Groulier – philosophe et chercheur ainsi que Françoise Brugère, auteure,  pour lesquels :

« La pensée grecque du beau est tributaire de trois orientations essentielles : l’éthique et la métaphysique, notamment à travers l'identification du beau, du vrai et du bien ; l’esthétique, en privilégiant d'emblée le domaine visuel une conception qui se radicalisera et s'accomplira dans la pensée de la Renaissance et enfin, l’artistique, une signification qui a été notamment appliquée par la culture européenne jusqu'au XIXesiècle. »

Étant entendu que l'identification de l'art et du beau, déjà lourde d'ambiguïtés dès son origine, a toujours constitué une source de problèmes et d'apories, ou difficultés, à résoudre un problème, lequel aboutira à sa mise en cause radicale par la pensée esthétique moderne.

DÉONTOLOGIE PROFESSIONNELLE

Le docteur Nicolas Gounot – lauréat de la faculté de médecine ancien interne et chef de clinique, assistant des hôpitaux de Lyon mais aussi spécialiste en chirurgie plastique, esthétique et reconstructive - est en parfaite adéquation, avec son éminent confrère brésilien,  le docteur Valter Dos Santos quant à la manière d’aborder socialement la chirurgie plastique.

Pour mémoire, ce dernier, natif de Icoaraci au Brésil, a obtenu, en 1983, son diplôme de médecin à la faculté de l'État de Pará au Nord du Brésil avant de se spécialiser dans la chirurgie plastique.

Le docteur Valter Dos Santos dans la vie de tous les jours. lors d'un séjour en Europe.

Après sa formation, il fut invité à développer un service de chirurgie esthétique dans la ville de Menton, dans le sud de la France, aux côtés du professeur Christian Emellina. Il y exercera durant douze longues et fructueuses années, s’efforçant d’associer la technique de la chirurgie plastique brésilienne au perfectionnement de la chirurgie plastique française. 

Il est par ailleurs l’initiateur, dans la principauté de Monaco, du Congrès mondial de chirurgie plastique et réparatrice. Un événement qui réunit chaque deux ans les plus éminents représentants de la spécialité et au terme desquels est décerné le scalpel d'or

Pour ce chirurgien formé à l’école brésilienne et singulièrement à celle du grand professeur disparu Ivo Pitanguy, une déontologie professionnelle s’impose. Il s’en explique :

"Pendant la période de consultation, vous devez vous assurer combien la chirurgie va conduire au bonheur et que les attentes du patient seront en adéquation avec ce que vous allez faire."

En pratique, bon nombre de patients optent pour des procédures "discrètes" et n’en parlent pas à leurs maris, leurs mères ou leurs amis. La plupart d’entre eux, optant de préférence pour une chirurgie de rajeunissement consistant à réduire les signes de l'âge, ou, pour reprendre les termes appropriés du chirurgien, à savoir, enlever le masque : 

«Certes, le visage des femmes a tendance à vieillir plus rapidement que celui des hommes pour la bonne raison que les tissus sont plus fins. Ce qui explique en partie la suprématie des femmes en nombre. » indique le docteur Dos Santos. 

Et le praticien de préciser que beaucoup de patients viennent à lui avec un visage qu'ils confient ne plus arriver à reconnaitre et cela, après des événements traumatisants tels un divorce, un deuil, ou même une maladie et bien sûr le temps :

" La somme dépensée pour retrouver sa confiance en soi est alors primordiale et de fait joue un rôle fondamental dans nos interactions avec les autres et avec le monde" confirme le docteur Dos Santos.

En d'autres termes, et pour ajouter à la noblesse de cette activité professionnelle, la luminosité s'impose comme la domination essentielle des impressions subjectives et des mesures objectives. La force de perception visuelle de la lumière visible, autrement dit de « l'enfer lumière » ou encore de « l'éclairement d'un corps céleste » reste l’objectif à atteindre.

Dis-moi ce que tu vois et je te dirai qui tu es.

LA RECHERCHE DU BIEN-ÊTRE

Ainsi, sur le fond mais également sur la forme – je dirais surtout sur la forme – le docteur Dos Santos, à l’instar de ses confrères, est formel :

« Jamais la relation au corps n’a été aussi complexe et aussi riche qu’aujourd’hui. Dans notre société, se réconcilier avec son image est devenu plus qu’un droit : c’est un devoir. L’estime de soi conditionne les échanges avec autrui, la réussite personnelle et professionnelle mais aussi l’harmonie physique et psychologique. Lutter contre le temps, gommer les imperfections, reconstruire une image de soi altérée sont autant de promesses et d’objectifs tenus par la chirurgie esthétique . En ce sens, celle-ci s’inscrit pleinement dans une démarche globale de recherche de bien-être. »

Le docteur Dos Santos aux côtés du professeur Ivo Pitanguy : le maître et l'élève.

Et de s’associer à l’idée sinon à la doctrine affichée par le docteur Gounot qui assure sans retenue de circonstance  :

« Il serait fallacieux de négliger l’importance accordée au corps par notre société. L’image extérieure est encore de nos jours considérée comme le reflet de l’âme. Certains métiers exigent une apparence irréprochable. Un air fatigué, par exemple, peut être associé à une mauvaise hygiène de vie ou même un manque de sérieux. Pour ces patients, la chirurgie esthétique apporte bien plus qu’une amélioration physique. Elle permet de retrouver confiance en soi et de s’épanouir, aussi bien dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle. » 

Une analyse partagée par le docteur Dos Santos.

« La chirurgie esthétique permet de retrouver un équilibre entre le soi intérieur et le soi extérieur. Le besoin sinon la nécessité d’atténuer les effets naturels de l’âge. Une attitude qui n’est pas uniquement une question d’ego ou de refus de vieillir mais plutôt  de cultiver une image en phase avec la place que l’on occupe ou que l’on souhaite occuper dans la société. Effacer des poches disgracieuses sous les yeux à l’aide d’une blépharoplastie opération intervenant sur l’expression via le regard, cette fenêtre de l’âme, obtenue par un ovale harmonieux mais aussi d’une façon autrement générale en affinant la silhouette au moyen d’une liposuccion. L’objectif visant à se sentir mieux, quel que soit l’âge. »

Avec cette nouveauté largement développée aujourd’hui par le docteur Dos Santos sous une appellation mystérieuse mais fort explicite mettant en exergue ce qu’il considère comme étant « la recherche d’une harmonie faciale » sans jamais perdre une once de personnalité du ou de la patiente.

En somme, approcher une manière de ligne médiane entre les extrêmes et  que pourrait, par exemple, illustrer subjectivement ce concept de beauté selon l’artiste. Par exemple,  Fernando Botero célèbre pour les formes rondes et voluptueuses de ses personnages ou à l’inverse celles des mannequins choisis par Karl Lagerfeld visuellement longilignes quand ce n’est pas efflanquées.

Ne parlons pas des effets désastreux de la mode des lèvres rouges et épaisses sans parler des seins et des nez élargis ou réduits. Selon la volonté des patientes aux ordres d’une mode souvent imbécile.

Car la chirurgie est incontestablement un art consistant à établir (sinon rétablir) une complicité créative entre le cerveau et les mains. Question d’équilibre.

Ces mains dont le docteur Valter Dos Santos affirme :

«Elles sont l´instrument primordial du cerveau. Ce dernier pense alors qu’elles  exécutent. La main ne décide rien, elle suit. La médecine est un art appliqué, ce n´est pas quelque chose de normatif. C´est la créativité permanente, c´est aussi le bon sens. Il n´y a pas d´habilité, la main est l´instrument du cerveau. D´où l´importance de l´intellect.» 

Au fond, ne jamais trahir la personnalité des patients.

Pour ce faire, les techniques se sont progressivement affinées et perfectionnées pour répondre à une demande croissante et à des impératifs esthétiques de plus en plus marqués. Des objectifs identiques et souvent récurrents à travers les âges

Dès sa création, la chirurgie esthétique eut pour raison d’être l’embellissement  du corps et du visage en gommant leurs défauts. Elle a également une vocation réparatrice et reconstructrice. Qui n’est pas la moindre de ses raisons d’exister.

Si les critères de beauté ont beaucoup changé selon les époques, le désir de séduction est intimement lié à la genèse de la chirurgie plastique qui se pratique depuis la nuit des temps. En effet, des recherches ont mis en lumière le fait que les Égyptiens et les Indiens procédaient déjà à des rhinoplasties vers 3000 ans av. J.-C.

Tout comme chez les Grecs et les Romains où la chirurgie esthétique a connu une évolution grâce aux connaissances approfondies de ces peuples sur la reconstitution osseuse et la circulation du sang. Leur savoir pour ce qui est de la santé des tissus organiques est également apprécié et amplement mis à profit.

Enfin, la chirurgie esthétique en tant que fontaine de jouvence est un concept entré dans l’entendement commun. Et cela, depuis le début du XXe siècle. Un siècle plus tard, les patients exigeront la perfection, c’est-à-dire un corps parfaitement dimensionné indépendamment de l’âge.

Enfin, dés l’an 2000, le nombre de patients a connu une hausse de plus de 50% ;  et cette tendance à la hausse n’est pas prête de changer.

Des études sont d’ailleurs continuellement conduites, notamment en matière de reconstruction physique pour approcher le meilleur et le plus efficace.

La preuve en est au regard des greffes partielles ou entières sur le visage et les mains qui ont été réalisées avec succès. Une modification des oreilles ou des lèvres était également effectuée, notamment en se servant de morceaux de peau prélevés sur d’autres parties du corps.

Quant à la chirurgie esthétique réparatrice proprement dite,  elle trouve sa source au tout début de l’ère byzantine. En effet, dès le Ier siècle après. J.-C., des opérations de correction de paupières étaient réalisées au sein de la population. Trois siècles plus tard, des opérations dans le but de corriger le bec de lièvre – cette fente palatine de la voûte du palais perturbant une communication anormale entre la bouche et le nez - ont également eu lieu.

Un sujet sensible pour Valter Dos Santos. Pour preuve, deux fois par an, lorsqu'il n'opère pas à Lisbonne ou au Brésil entre de courts temps de repos dans sa maison brésilienne en forêt au bord d'un lac privé ou en France dans le Sud-Ouest, le docteur Dos Santos affrète, avec un groupe de confrères,  un bateau sur l'Amazone pour aller soigner les tribus installées au bord du fleuve. Tout simplement et au-delà de tout dogmatisme moral ou religieux et surtout à l'exemple du naturaliste et humaniste von Martius pour qui la flore amazonienne n'avait pas de secrets et qui disait : 

« La meilleure part de nous est celle qui vit dans le cœur des autres. »

FONTAINE DE JOUVENCE

Plus tard, l’Église émettra son véto quant à ces interventions sur le  corps humain à l’étrange prétexte qu’elles seraient assimilées à des manipulations de l’être humain. N’importe quoi !

Une ineptie qui encouragera, à l’issue de la première guerre mondiale qui fit des millions de morts et de blessés ( dénommés les gueules cassées suite à la gravité de leurs blessures ) le développement de la célèbre devise « The right to look Human » ou droit le d’avoir une apparence humaine. Dans ce contexte les chirurgiens feront rapidement évoluer le concept de la chirurgie esthétique, plastique et réparatrice.

L'équipe du chirurgien, le docteur Valter Dos Santos, de l'anesthésiste, le docteur Master Davis, de son assistant, le  docteur Samuel Soares et des instrumentistes du bloc opératoire. 

Une évolution qui prendra en compte les conditions générales d’opération, et notamment les problèmes d’infection, d’hémorragie et de douleur. A partir de cette période, le chirurgien esthétique n’agira plus seul,  des anesthésistes et des personnes chargées d’apporter un soutien moral aux patients, se joindront à l’équipe soignante.

 Et la dynamique artistique dans tout cela ; celle, notamment, qui s’instaure dans le processus de la perfection ?

PROFESSION DE FOI

De Michel-Ange et son David, à Sandro Botticelli et la naissance de Vénus, symbole d’un amour impossible pour Julien de Médicis et la belle Simonetta Vespucci, en passant par Auguste Rodin et son œuvre « Iris, messagère de Dieu » sans oublier Marcel Duchamp, dont l'œuvre ultime intitulée « Étant donnés », dépeint une installation sulfureuse, forme d’hommage direct à « l'Origine du monde » de Gustave Courbet réalisée en 1966, un siècle après cette dernière.  Sans parler du scandaleux destin de la « Maja nue » de Goya qui valut à celui-ci bien des misères et auquel l’Inquisition intenta un procès pour obscénité.

Autant de tentatives dans l’approche de la beauté suprême là où, comme nous l’écrivions lors d’une précédente rencontre avec le docteur Dos Santos, le mythe ou la réalité de la beauté est assortie, pourquoi pas,  d’une référence audacieuse au chamanisme - cet assemblage de croyances et de techniques d’interaction entre l’homme tribal et le monde intermédiaire des esprits de la nature ; une sorte de rituel perceptible dans cette quête secrète mais finalement bien réelle dont Platon faisait la démonstration en expliquant la théorie du passage des beaux corps aux belles âmes pour parvenir, à terme, à la contemplation de la beauté en soi.

Le docteur Farid Hakme, spécialiste de lifting facial, par ailleurs, "patron" du plus grand centre hospitalier d'Amérique latine à Rio de Janeiro aux côtés du docteur Valter Dos Santos.

Car être beau - et la chirurgie plastique y contribue d'une certaine manière et en certaines circonstances - c'est en fin de compte se rapprocher d'un idéal, en d'autres termes, c'est assimiler la beauté à la perfection esthétique. Un parcours compliqué mais que d’aucuns n’ont pas craint d’emprunter.

Une feuille de route, dont pourrait se réclamer Valter dos Santos, élève choisi, sinon disciple d’Ivo Pitanguy, le chirurgien plasticien que l'on surnommait aussi « le Michel Ange du scalpel ». Lui qui eut le privilège de se voir confier les défis esthétiques de Sophia Loren et de Gina Lollobrigida ou encore de Claudia Cardinale, Candice Bergen, et de la duchesse de Windsor mais aussi de Marc Chagall, Marisa Berenson, Franck Sinatra, Jackie Onassis et Farah Diba Palhavi …  jusqu'à François Mitterrand, et bien d'autres, connus et inconnus, que le professeur « miracle » recevait sur son île privée : « Ilha dos Porcos Grande ».

Des rencontres symboliquement accompagnées, délicate attention et reconnaissance à son pays, de la mythique caïpirinha ce cocktail brésilien traditionnel et populaire à base de cachaça, de sucre et de citron vert.

Autrement dit en langage local :  « sua saùde ! »

Ivo Pitanguy, fut également le fondateur à Rio du service des grands brûlés à l'hôpital des urgences ainsi que du premier service de chirurgie des mains, et de chirurgie réparatrice de la Santa Casa da Misericordia (la plus ancienne institution caritative au Brésil) où avec ses équipes  il opérait la population pauvre grâce à l'apport substantiel de patients fortunés.

Ivo Pitanguy a également participé à la mise au point de techniques de réduction et d'augmentation de la glande mammaire mais aussi de méthodes s'appliquant à la face, au nez et au contour corporel. 

Sans oublier son implication dans l´École de Chirurgie Plastique, la plus importante dans le monde avec plus de 500 étudiants et 4.000 visiteurs.

Un impressionnant palmarès.

L’ÉCLAIREMENT DU CORPS CÉLESTE

« La beauté n'est pas simplement une qualité de l'objet, mais elle peut qualifier la valeur morale de l'âme d'un individu qui aime ou fait de belles choses. Cette beauté de l'âme consistera en la contemplation des plus belles choses qui soient et en l'accomplissement des plus belles œuvres dont elle est capable. Les gens n'ont pas recours à la chirurgie esthétique pour être plus séduisants, ils le font pour améliorer leur propre sentiment par rapport à leur apparence"

Une chirurgie de rajeunissement consistant à réduire les signes de l'âge, ou, pour reprendre les mots du chirurgien, « enlever le masque »

Le scalpel d'or : la confirmation de l'excellence.

En d'autres termes, et comme évoqué précédemment, la luminosité s'impose alors comme la dominante essentielle des impressions subjectives et des mesures objectives quant à la force d'une perception visuelles de la lumière visible, autrement dit, de « l'enfer lumière » ou encore, de « l'éclairement d'un corps céleste ». 

Cette même luminosité qui éclaire d'une lueur toute singulière ceux qui ont choisi, pas toujours aussi facilement qu'on pourrait le croire, de rectifier, sur leur visages les déviances sinon les exubérances de la nature et qui les découvrent lorsque la lumière naturelle reprend ses droits et que le silence succède musicalement aux « Quatre saisons de Vivaldi »quand ce n’est pas un « Nabucco » de Verdi ou une passacaille de Jean-Sébastien Bach choisis pour  « habiller », durant l’intervention, le vide particulier spécifique à tout bloc opératoire.

Pour le docteur Valter Dos Santos, une manière originale et résolument personnelle d’associer la musique à ses gestes et à l’exemple de Platon, de donner une âme au cœur et des ailes à la pensée.

Dans la mouvance également d’un Emmanuel Kant assurant que la musique est la langue des émotions.

Mais personnellement, c’est bien Platon qui détient la mystérieuse « clé » du vrai comme celle autrement plus abstraite du beau. Comment ne pas s’en référer en ce cas à sa philosophie affirmant :

« Comme tout se tient dans la nature et que l’âme a tout appris, rien n’empêche qu’en se rappelant une seule chose, ce que les hommes appellent apprendre, elle le retrouve d’elle-même toutes les autres, pourvu qu’elle soit courageuse et ne se lasse pas de chercher ; car chercher et apprendre n’est autre chose que chercher. »

Ce même Platon confirmant dans un singulier et allégorique dialogue d’Outre-Tombe en filigrane de la fameuse allégorie de la caverne :

« Comme je l’ai dit en effet, toute âme humaine a, par nature, contemplé l’être ; sinon elle ne serait pas venue dans le vivant dont je parle. Or, se souvenir de ces réalités-là à partir de celles d’ici-bas n’est chose facile pour aucune âme. »

Bernard VADON

CONTACTS : vsestetic@gmail.com
www.valtersantoscirurgiaplastica.com
www.smdrecpe.club

En dehors du Brésil et particulièrement à Belem et Sao Paolo, le docteur Valter Dos Santos pratique également des interventions au Portugal à Lisbonne et à Cascais station balnéaire  à l'Ouest de Lisbonne.

 

Rédigé par Bernard Vadon

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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