CRISE SANITAIRE : ON NE NOUS DIT PAS TOUT !

Publié le 28 Août 2020

 

 

Douter de tout ou tout croire, ce sont certes deux solutions également commodes qui, l’une ou l‘autre, nous dispensent de réfléchir.

 

 

Henri Poincaré : Douter de tout ou tout croire ...

 

Cette réflexion d’Henri Poincaré – mathématicien et philosophe mondialement réputé, novateur dans l’analyse, spécialiste dans le calcul des probabilités et la mécanique céleste - à ne pas confondre avec son cousin, le Président Raymond Poincaré, chef de l’État français élu en 1913 « président déterminé de l’Union nationale à la veille de la guerre »  qui après avoir gravi tous les échelons de la vie politique française – à l’incontestable autorité et responsabilité, s’imposerait dans l’actuelle situation planétaire et singulièrement française que nous traversons  alors que chaque matin se pose la question angoissante de savoir de quoi demain sera fait.

 

CATASTROPHIQUE

 

La réponse, ou en tout cas une partie de la réponse, se trouve au gré de la lecture résultant de l’analyse de mon mystérieux informateur auquel il m’arrive parfois d’accorder un précieux espace dans ce blog :

 

« Les chiffres sont formels, tout comme les visages longs et les grimaces sérieuses des hommes - et des femmes-troncs à la télé : la France va mal, très mal même puisque l’épidémie continue de se propager horriblement. Avalanche de cas, de foyers (rebaptisés « clusters » pour faire tendance) et de reportages palpitants expliquant qu’il y a avalanche de cas et de  foyers, petits et longs articles de la presse sur-subventionnée pour détailler la nouvelle géographie française des pestiférés et multiplication de gros micros mous poussés sous les nez humides d’experts toujours plus nombreux sur les plateaux télés, tous ces signes s’accumulent pour prouver une chose : la situation est catastrophique, c’est certain. » estime H16 sous un titre mettant en exergue (je cite encore) l’hystérie hygiéniste et des lendemains qui chantent peu.
 

Un hall d'aéroport désespérément désert. Du jamais vu! Le sanitaire dans une certaine mesure certes, mais alors, l'économique ?
 

Difficile de ne pas se souvenir des inénarrables chroniques dominicales d’Anne Roumanoff et de Bernard Mabille dans Radio Bistrot … sur le thème politiquement récurrent :« On ne nous dit pas tout ».

 

BUSINESS IS BUSINESS

 

Pour mon correspondant H16 :

« Tout se déroule donc comme prévu : la Covid fut un virus, puis une pandémie, c’est maintenant une hystérie et cela prend gentiment le chemin de la légende. Vivement l’adaptation au cinéma ! »

 

Le professeur Didier Raoult : un déclencheur et non des moindres !

 

On peut faire confiance aux opportunistes et acrobates de la reconversion qui savent à dessein financier fort bien surfer sur la misère du monde et combler à leur profit les failles du système.

Jusqu’aux plus prestigieuses enseignes internationales qui n’ont pas loupé le coche du business en ligne ou autres.
Au diable les états d’âmes. Business is business. Qu’à cela ne tienne. Hier le masque n’était même pas conseillé. Aujourd’hui il est imposé avec – cerise sur ce gâteau administratif hallucinant de contradictions – amendes de préférence salées à la clé. 

 

Ainsi, ce professionnel des centres d’appels en terre étrangère s’est, non sans succès immédiat, reconverti dans la fabrication des masques – et ça marche – troquant les forçats du « phoning » contre des « emballeurs » de masques laissant à d’autres entrepreneurs rusés le soin de fabriquer ces gels miraculeusement désinfectants souvent propices (allez savoir ce qu’ils utilisent pour leur mixture) chez des épidermes un peu plus sensibles que d’autres à des démangeaisons insupportables. Autrement efficace, le basique et antique savon de Marseille qui rapporte moins.

 

H16 a sa vision intéressante :

 

« En pratique et pour un observateur lambda, on assiste essentiellement à une surenchère de mesures, de règlements et de contraintes de plus en plus loufoques et détachées d’une quelconque utilité réelle, pragmatique, et dont la mise en place semble rechercher avant tout l’emmerdement maximal alors que la réalité des chiffres montre une fin d’épidémie plutôt qu’une recrudescence des malades graves ou des morts. » 

 

Le professeur Christian Perronne (chef de service des maladies infectieuses à Garches : " Les errements de l'État ".

 

IMPACT ÉCONOMIQUE

 

Explication :

En réalité, on comprend que le gouvernement choisit sciemment la surenchère, quitte à insister (et faire insister les médias) sur les chiffres de « contaminés » plutôt que sur ceux, bien plus significatifs, de décès (maintenant très bas depuis plus d’un mois et demi) et qu’il choisit les traitements les plus massifs et les plus collectifs là où tout indique que ce sont les comportements individuels et le ciblage précis des patients à risques qui donnent les meilleurs résultats. 

On pourrait se demander, s’interroge H16, pourquoi nos politiciens ont ainsi choisi d’ajouter ces contraintes (et les inévitables « prunes » qui les accompagnent) dans un contexte où l’impact sanitaire est de plus en plus improbable – il n’y a pas de baisse du nombre de contaminés, il n’y a pas de hausse du nombre de décès – alors que l’impact économique est, lui, de plus en plus catastrophique. 


 

Manifestement – faisons abstraction de la riposte facile quant au complot – c’est bien sous le spectre (réel) du nouvel ordre mondial, qui se dessine avec en filigrane la gravissime 5G, qui permettra d’affiner l’encartage de la population mondiale et autres puces RFID, autrement dit la radio identification dans le but de récupérer à distance toutes sortes de données. 

Bonjour la protection des libertés.

Le couple infernal (l’adjectif est de circonstance) Gates-Soros n’est pas si loin. 

 

Le professeur Jean-François Toussaint directeur de l'IRMES et professeur de physiologie à l'Université de Paris  :" Sans langue de bois et des chiffres qui réfléchissent la véritable situation."  

 

Pour H16, à nouveau :

« Quelques secondes de réflexion suffisent pour comprendre la mécanique minable qui pousse les dirigeants à ces simagrées grotesques.  D’une part, après des mois d’incompétence crasse, d’improvisations consternantes, de déclarations contradictoires, d’une communication lamentable et d’une démonstration assez flagrante de leur nocivité, admettre à présent que les choses sont progressivement en train de revenir dans l’ordre normal et que, finalement, on peut fort bien se passer de leurs gesticulations reviendrait à perdre la face. Certes, du point de vue de la majorité des Français, cette bande d’imbéciles a perdu toute crédibilité ; en revanche, du point de vue du gouvernement, encore persuadé qu’il contrôle l’image qu’il peut avoir auprès du public, il en va différemment puisque moyennant une bonne propagande, on parviendra à régler la crise ou à en camoufler les effets pervers les plus visibles. D’autre part, ces gesticulations s’avèrent indispensables si l’on veut éviter les condamnations que nos clowns à roulettes méritent pourtant amplement. Toute l’administration française, maintenant tournée vers ce seul but de sauver ses fesses et celles de ceux à sa tête, multipliera tant qu’il faudra les mesures les plus idiotes et les plus vexatoires pour montrer sans le moindre doute possible que « tout a été tenté ». 

On peut compter sur notre maître d’école patenté alias premier ministre de la France pour aller non sans dextérité et bonhommie de la carotte au bâton. As – l’accent en prime – de la communication gouvernementale.  Preuves : sa récente matinale sur France-Inter et sa dernière conférence de presse. 

 

Le professeur Laurent Toubiana, épidémiologiste réputé et notamment chercheur à l'INSERM, une volonté louable de rassurer les gens :" Le port du masque est sans fondement scientifique ...il faut revenir à la réalité". 

Au passage, une pierre dans le jardin des médias accusés de favoriser un drame psychologique. 

 

Une explication à ce que l’on peut effectivement qualifier « d’hystérie hygiéniste » source d’une agressivité de plus en plus inquiétante et d’une situation de plus en plus ingérable en dépit d’une politique de la « prune » loin d’être … payante !

Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on aie l’ivesse.
 

DÉSOLATION


En conclusion, cette farce, contrairement au genre théâtral créé au Moyen-Âge pour amuser le public au travers de comportements puisés dans la vie quotidienne (nous y sommes) nous ferait aujourd’hui plutôt rire jaune sinon, et si ce n’était aussi inquiétant, mourir de rire :

 

« A un moment, l’écart entre les attentes des Français et les concrétisations minuscules produites par la brochette de clowns au pouvoir, et la perte de confiance et de crédibilité finissent par être tels que les premiers ne pourront plus exprimer calmement leur désaccord aux seconds, pourtant valets des premiers. Le gouvernement a testé, ces dernières années et de façon régulière, sa capacité de réponse aux humeurs irritées de différentes populations. Pour le moment, on ne peut pas dire que ce fut particulièrement brillant d’efficacité et d’apaisement. » confie encore H16 !

 

Au risque de m’attirer les foudres des pisse-vinaigres et autres hargneux et teigneux de circonstance – je ne me risquerai pas à les qualifier de roquets – je resterai dans 

le droit fil de ces professeurs de médecine dissidents quant à leurs courageuses prises de position dans ce contexte complétement fou.

De Didier Raoult à Christian Perronne (auteur à succès du livre « On aurait dû faire beaucoup mieux sur le Covid-19 » en passant par Serge Toubiana, épidémiologiste et chercheur à l’INSERM, accusant notamment les médias de « gérer un drame psychologique » ou encore (la liste est loin d’être exhaustive) Jean-François Toussaint auquel on ne peut pas reprocher de pratiquer la langue de bois comme trop de ses confrères. Et cela sans citer d’autres praticiens la plupart inconnus mais aguerris dans leur belle et difficile profession, prenant, au fil du temps, des positions de plus en plus radicales quant à un probable et grave accident sociétal sinon économique. L’un n’allant pas sans l’autre.

Jean François Toussaint, en l’occurrence et en guise d’avertissement, citant la politologue et philosophe Hannah Arendt :

« Ce qui précipite si facilement les hommes vers les mouvements totalitaires et les prépare si bien à cette forme de domination, c’est la désolation partout croissante. »

 

A bon entendeur …

 

 

BERNARD VADON



 

Rédigé par Bernard Vadon

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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