OASIRIA : à l’heure de l’iftar, ambiance d’exception.

Publié le 5 Juillet 2016

Clin d'oeil à la mystérieuse Afrique
Clin d'oeil à la mystérieuse Afrique

Oasiria aux portes de Marrakech, c’est tout ce que l’on imagine et finalement, lorsqu’on découvre cet endroit, c’est encore autre chose dans le domaine spécifique dévolu à l’art et au plaisir de vivre.

Ici la réalité dépasse la fiction.

Le lieu est au prime abord paradisiaque au meilleur sens du terme sinon de l’adjectif : délicieux.

Deux couleurs maîtresses s’imposent et déterminent la vraie notion du bien-être : le vert anglais savamment entretenu (un exploit en Afrique où le soleil est roi) et le bleu du ciel qui se confond avec celui des piscines et autre chemin d’eau serpentant au cœur de ce paysage que n’auraient pas renié Adam et Eve. Luxuriant.

En mini collines et dunes d’où émergent – ce n’est également pas un hasard – palmiers et essences variées, le sable rappelle aussi bien la mer (elle est inventée à deux pas de là par la magie, comme à Biarritz, d’une artificielle vague marine) que le désert pourtant proche ...

Marrakech n’est-elle pas le commencement sinon la porte consacrée de cette autre mer

minérale ?

Orfèvre

Ambiance de paradis où, à l’exemple des naufragés de l’île perdue, on aimerait parfois oublier son chemin.

Le concepteur du projet – André Bos – est un orfèvre en la matière.

Il a depuis longtemps fait ses preuves sous le ciel espagnol notamment où sa formule a patiemment mais sûrement forgé ses lettres de noblesse dans ce secteur ciblé du tourisme où l’eau, la terre et le ciel sont intimement mélés.

Infatigable créateur, il n’a de cesse de surprendre par l’audace de ses réalisations. Pour lui, l’aventure continue.

Il y a quelques années, ils étaient peu nombreux ceux qui espéraient en son projet.

Lui seul et quelques amis y croyaient vraiment. Aujourd’hui, le résultat obtenu leur donne raison au grand désappointement de quelques banquiers dépourvus, à l’époque, de visibilité circonstancielle.

Alliant ses qualités d’entrepreneur à celui de meneur d’hommes, il a notamment su choisir ses lieutenants. Notamment Azzedine Messaoudi qui pilote actuellement et en second ce gigantesque navire ainsi que l’équipe qui veille au bon fonctionnement de la maison Oasiria.

Clin d’Oeil

A ce titre, le temps de ramadan fut cette année encore honoré et mis à profit afin de proposer à la clientèle et à l’heure du ftor (ou iftar), en d’autres termes, la rupture du jeûne, une variété – le mot est à peine juste - de mets appropriés et de qualité accompagnés de ces jus de fruits pressés et de ces viennoiseries goûteuses sans oublier les chibakia et les dates – ainsi que l’œuf typique de ce menu traditionnel - que l’on apprécie entre deux cuillères de harira, l’ancestrale et incontournable soupe du ramadan.

Et le thé me direz-vous ?

Il a immanquablement l’avantage de fermer le ban de ces agapes institutionnelles alors qu’un musicien, sous un arbre aux feuilles lissées par la brise de la nuit montante, laisse courir ses doigts agiles sur les cordes d’un luth, dispensant une douce et fine mélodie prolongeant le rêve sous les discrètes lueurs des lanternes dissimulées pour certaines dans les massifs d’agaves dernier clin d’œil à la mystérieuse Afrique.

Bernard VADON

Des nourritures terrestres aux nourritures artistiques ... la véritable spiritualité n'est pas loin ..Des nourritures terrestres aux nourritures artistiques ... la véritable spiritualité n'est pas loin ..

Des nourritures terrestres aux nourritures artistiques ... la véritable spiritualité n'est pas loin ..

Rédigé par Bernard Vadon

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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