La réforme du collège … bis repetita : précisions sur l’illustration du précédent article …

Publié le 15 Mai 2015

Montaigne : une tête bien faite plutôt que bien pleine !
Montaigne : une tête bien faite plutôt que bien pleine !

Alea jacta est ? … eh bien, non, il n’est pas dit que l’on jettera l’éponge au vu de cette expression latine !

« Allons donc, s’écria César, comme s’il cédait à l’obsession de sa fortune, et comme s’il croyait aux prodiges, allons où nous appellent la voix des dieux et l’iniquité de nos ennemis. Alea jacta est, le sort en est jeté. »

Mot irrévocable prononcé depuis par tous les hommes qui, ne trouvant plus de fond dans leurs pensées et contraints de choisir entre deux périls suprêmes, prennent leur résolution dans leur caractère, ne pouvant la prendre ailleurs, et se jettent à la nage sur le Rubicon du hasard pour périr ou pour se sauver par le sort ! »

C’est en tout cas ce que n’espèrent pas les adversaires d’un projet

de réforme dans lequel les « humanités » feraient surtout les frais de

l’opération. Ne parlons pas des autres programmes de substitution.

Au cœur de ce combat de dupes et en parfaite meneuse de revue de détails, la ministre en titre, Mme Najat Vallaud-Belkacem, ne sort pas particulièrement grandie de ce duel.

Quant aux doctes membres du conseil supérieur de l’enseignement (CPS) ils orchestrent sans talent cette piètre symphonie du futur paysage de l’école en général et du collège en particulier.

Droits dans leurs bottes d’à peine trois lieues, ils vont gaiment de leurs explications parfois oiseuses de pseudos techniciens de l’enseignement plus enclins à cogiter sur la sémantique de termes courants – tel celui de piscine pourtant de racine latine - que de préserver une culture issue du grec et du latin notamment et qui ont fait de notre langue française ce qu’elle est. C’est à dire, inimitable dans sa richesse d’expression autant écrite qu’orale.

Aujourd’hui, la ministre et ses acolytes se défendent de pratiquer du rétropédalage.

Et pour se donner bonne conscience, renvoient les contestataires dans les starting-blocks d’un projet dont il leur est difficile de simplement reconnaître qu’il a été non seulement mal ficelé mais qu’on avait quand même astucieusement mais de manière intellectuellement malhonnête, présenté au mépris de ce qui constitue le fondement de notre culture classique. (voir dans la chronique la suite de cette réflexion)

Nicolas Boileau ... "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" ... Marc Fumaroli, professeur et académicien et François Bayrou, maire de Pau, ancien ministre de l'Education Nationale : la défense des langues anciennes.
Nicolas Boileau ... "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" ... Marc Fumaroli, professeur et académicien et François Bayrou, maire de Pau, ancien ministre de l'Education Nationale : la défense des langues anciennes. Nicolas Boileau ... "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" ... Marc Fumaroli, professeur et académicien et François Bayrou, maire de Pau, ancien ministre de l'Education Nationale : la défense des langues anciennes. Nicolas Boileau ... "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" ... Marc Fumaroli, professeur et académicien et François Bayrou, maire de Pau, ancien ministre de l'Education Nationale : la défense des langues anciennes.

Nicolas Boileau ... "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" ... Marc Fumaroli, professeur et académicien et François Bayrou, maire de Pau, ancien ministre de l'Education Nationale : la défense des langues anciennes.

Rédigé par Bernard Vadon

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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