Le Covid19 : ce champion de l’exportation ! Des centaines de voyageurs français révoltés pris en otages à l’aéroport de Marrakech.
Publié le 14 Mars 2020
Du hall de l'aéroport de Marrakech aux bureaux de l'agence Royal Air Maroc en passant par le consulat général de France : le parcours ubuesque des passagers français oubliés.
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Fallait-il à ce point précipiter les événements, alors que l’épidémie sévit depuis des semaines, en décidant sans préavis et de façon totalement irréfléchie, de la suspension quasi immédiate et jusqu’à nouvel ordre, des liaisons aériennes entre le Maroc et la France ?Qu’importe pour l’Autorité que des centaines de touristes se trouvent piégés sur le sol marocain, ce dernier samedi, désespérés et révoltés de devoir injustement supporter l’irresponsabilité de l’autorité suprême ?Et cela, indépendamment de la supposée bonne intention du ministre des Affaires étrangère, Jean-Yves Le Drian, d’assurer que des solutions seraient trouvées même si quelques chanceux avaient eu le privilège involontaire et après moult péripéties, de s’envoler in-extremis.N’était-il pas autrement raisonnable de surseoir à pareille décision et permettre ainsi aux ressortissants français de tous rentrer sereinement chez eux ?Mais la raison, outre un virus certes préoccupant dont chacun est parfaitement conscient qu’il convient de l’éradiquer au plus vite, ne semble pas être la première des qualités de l’exécutif français plus enclin à conforter sa présente position et assurer son avenir que de porter un peu de compassion à ses compatriotes.Le « Macron, un avion » lancé sous la coupole impressionnante de l’aéroport de Marrakech était au fond et sur la forme plus qu’un simple appel au secours. Même si , en fin de journée, par un tweet (façon D. Trump) de circonstance, le président français a enfin daigné rassurer en promettant d’intervenir en faveur des laissés pour compte sur le tarmac marocain. Pendant ce temps, les collaborateurs de la Royal Air Maroc ont subi la vague des passagers en quête d’informations ; et encore moins bien lotis, les services du consulat général de France à Marrakech, singulièrement la consule générale adjointe, avait pour mission délicate de composer, non sans professionnalisme affirmé mais aussi non sans difficultés, avec des interlocuteurs exacerbés et pas très avenants. Le moins que l’on puisse dire. BRANLE-BAS DE COMBAT
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INCULTURE MANIFESTE … |
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