Vélosophie sous bois …  en Béarn.

Publié le 5 Octobre 2018

La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
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La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
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La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...
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La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...

La vie, c'est comme une bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ... et découvrir une région attachante et riche ...

 

Lorsqu’on se découvre ou se redécouvre, quelques années après, une soudaine et vivre passion pour la bicyclette sérieusement améliorée grâce à la fée électricité (on appelle ce procédé une assistance électrique en vue de ménager son cœur et ses mollets tout en les faisant travailler … exit les puristes !) un refrain dans les sous bois nous revient en mémoire. Notamment celui chanté, avec sa gouaille légendaire, par Yves Montand.

En quelques couplets, dont la facilité n’excluait pas la démarche sportive mais qui n’était pas encore qualifiée d’écologique, cet acteur à succès autant à l’aise sur les scènes du music-hall que devant les caméras de cinéma pour avoir joué avec le talent qu’on lui connaissait sous la direction des plus grands réalisateurs, redonne à « la petite reine » ses lettres, non pas de noblesse, mais plus simplement et autrement populaires. Souvenons-nous :

« Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains. 
»

Jacques Réda nous propose quant à lui une vision peut-être plus poétique et recherchée sinon autrement romanesque dans sa manière et son style surtout de « déifier » en quelque sorte le vélo.

Une démarche manifestement littéraire qui n’est pas sans surprendre de la part de celui qui fut directeur de la N.R.F. (revue littéraire et de critique).

Un beau texte à la gloire du vélo-roi et que nous nous sommes remémorés alors même que nos bicyclettes filaient en silence leur chemin sous les arbres encore perlé de rosée nocturne. Pas un bruit. Ou presque. Sinon celui du torrent sur les roches luisantes. Avec en accompagnement sonore les croassements d’une colonie de corbeaux donnant la réplique aux jacassements de quelques pies énervées, tout ce petit monde volatile en quête de nourriture au cœur des plantations de maïs :

« Passant dans la rue un dimanche à six heures, soudain, Au bout d'un corridor fermé de vitres en losange,
on voit un torrent de soleil qui roule entre des branches et se pulvérise à travers les feuilles d'un jardin,

Avec des éclats palpitants au milieu du pavage
et des gouttes d'or en suspens aux rayons d'un vélo. C'est un grand vélo noir, de proportions parfaites,
qui touche à peine au mur. Il a la grâce d'une bête
en éveil dans sa fixité calme : c'est un oiseau.
La rue est vide. Le jardin continue en silence
de déverser à flots ce feu vert et doré qui danse
pieds nus, à petits pas légers sur le froid du carreau. Parfois un chien aboie ainsi qu'aux abords d'un village. On pense à des murs écroulés, à des bois, des étangs. La bicyclette vibre alors, on dirait qu'elle entend.
Et voudrait-on s'en emparer, puisque rien ne l'entrave, on devine qu'avant d'avoir effleuré le guidon éblouissant, on la verrait s'enlever d'un seul bond
À travers le vitrage à demi noyé qui chancelle,ett lancer dans le feu du soir les grappes d'étincelles qui font à présent de ses roues deux astres en fusion. »

Nous sommes à des lustres-lumière des considérations quantiques d’un Albert Einstein osant cette comparaison à savoir que la vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre !

Bernard VADON