A Marrakech, sur les terres d’Oasiria, puis à Essaouira et Ouarzazate, un « 14 juillet 2018 » célébré en trois temps forts.

Publié le 16 Juillet 2018

Sur la route d'Oasiria avec le peintre Philippe Jayat -Hugo - pour retrouver une partie de la communauté française et ses invités marocains - sur nos photos - reçus par Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech. Une belle et sympathique occasion de célébrer en terre marocaine au coeur d'une nature luxuriante un moment fort de l'Histoire de France.
Sur la route d'Oasiria avec le peintre Philippe Jayat -Hugo - pour retrouver une partie de la communauté française et ses invités marocains - sur nos photos - reçus par Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech. Une belle et sympathique occasion de célébrer en terre marocaine au coeur d'une nature luxuriante un moment fort de l'Histoire de France. Sur la route d'Oasiria avec le peintre Philippe Jayat -Hugo - pour retrouver une partie de la communauté française et ses invités marocains - sur nos photos - reçus par Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech. Une belle et sympathique occasion de célébrer en terre marocaine au coeur d'une nature luxuriante un moment fort de l'Histoire de France.
Sur la route d'Oasiria avec le peintre Philippe Jayat -Hugo - pour retrouver une partie de la communauté française et ses invités marocains - sur nos photos - reçus par Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech. Une belle et sympathique occasion de célébrer en terre marocaine au coeur d'une nature luxuriante un moment fort de l'Histoire de France. Sur la route d'Oasiria avec le peintre Philippe Jayat -Hugo - pour retrouver une partie de la communauté française et ses invités marocains - sur nos photos - reçus par Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech. Une belle et sympathique occasion de célébrer en terre marocaine au coeur d'une nature luxuriante un moment fort de l'Histoire de France. Sur la route d'Oasiria avec le peintre Philippe Jayat -Hugo - pour retrouver une partie de la communauté française et ses invités marocains - sur nos photos - reçus par Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech. Une belle et sympathique occasion de célébrer en terre marocaine au coeur d'une nature luxuriante un moment fort de l'Histoire de France.
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Sur la route d'Oasiria avec le peintre Philippe Jayat -Hugo - pour retrouver une partie de la communauté française et ses invités marocains - sur nos photos - reçus par Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech. Une belle et sympathique occasion de célébrer en terre marocaine au coeur d'une nature luxuriante un moment fort de l'Histoire de France.

 

 

 

Comme l’écrivait Antoine de Saint Exupéry :

« Le véritable voyage, ce n’est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines, c’est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l’instant baigne tous les contours de la vie. »

 

Une manière de profession de foi déclinée dans une sorte d’inconscient avec un rien de religiosité par Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech, appelant en terre marocaine au souvenir d’un moment fort de la république française.

 

 

CHOIX ORIGINAL

Hier, dans le décor historique de Dar Moulay Ali-Résidence de France, au pied de la mythique Koutoubia, un lieu culturel et cultuel bercé en alternance par les suppliques mystiques du muezzin et le chant flûté avec des variantes aux limites de la dissonance des bulbuls d’Arabie dont les colonies ont depuis longtemps investi les hautes futaies du parc consulaire, pour ensuite se satisfaire des structures nées du temps du Protectorat aujourd’hui Institut Français aux portes du quartier Targa et enfin, en ce temps de grâce révolutionnaire, sur les terres du domaine d’Oasiria à une portée de jumelles des cimes de l’Atlas, la France affirme et affiche sa potentialité et surtout sa volonté d’être universellement présente et influente.

Ainsi va le temps et demain est toujours un autre jour.

 

Un choix qui au demeurant a pu surprendre certains mais qui, finalement et en particulier l’obstacle de la distance oublié ou résolu, illustre tout ce que l’on peut imaginer lorsque l’on sait ce qu’était ce morceau de désert avant que son concepteur André Bos ne réinvente à cette autre porte de Marrakech, une nature luxuriante à l’image de celle qui séduisit les fameux naufragés de l’île perdue. Ce bel exemple français en terre étrangère, fut-elle amie, vaut bien une reconnaissance

 

En tout cas, pour le consul général de Marrakech, Philippe Casenave, il ne fait pas de doute que ce lieu, au prime abord paradisiaque, ne pouvait que l’encourager à se démarquer dans ce choix original.

 

INCONTOURNABLES

Après les présentations d’usage par Christophe Pomez, le dynamique directeur de l’Institut Français, il appartint au représentant de l’Etat français de présenter en quelque sorte un état des lieux donnant la mesure de l’action consulaire non sans insister sur la richesse et la densité des relations entre la France et le Maroc. Une feuille de route présentée lors de sa prise de fonction après son arrivée du Panama où il officiait en qualité d’ambassadeur et revisitée pour la circonstance, actée par le souci de d’inscrire son action dans une véritable démarche d’ouverture.

Remerciements d’usage aux différentes autorités locales civiles et militaires présentes avec auparavant un aparté familial sympathique pour annoncer fièrement la réussite au baccalauréat avec mention de sa fille. Une illustration de la qualité d’enseigner au Maroc où en ce même temps de passage d’examen, nous ajouterons à ce succès celui de notre protégée marocaine qui a également passé à Marrakech son examen du baccalauréat avec mention.

Une belle, intéressante et double opportunité pour le consul général de définir ainsi le rôle d’accompagnement dans tous les domaines dont l’enseignement. Sans compter avec les champs politiques certes mais aussi économiques, universitaires et commerciaux et bien entendu culturels.

Et d’affirmer en termes clairs combien la société marocaine mais aussi les relais d’influence, les associations et l’ensemble des acteurs actifs français et marocains constituent des éléments incontournables dans le traitement, de part et d’autre, des dossiers.

Philippe Casenave énuméra ensuite les différents thèmes de coopération qui firent récemment l’objet de pas moins de dix neuf accords bilatéraux.

 

 

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE

Enfin, après Essaouira (le 13 juillet) puis Marrakech (le 14 juillet), le consul général – une première - s’en est allé porter la bonne parole républicaine à Ouarzazate (le 15 juillet) répondant ainsi à l’attente légitime d’une population francophone qui a doublé en seulement dix années.

 

Sur les terres d’Oasiria, entre le vert anglais environnemental savamment entretenu et le bleu du ciel  se confondant ici avec celui des piscines et autre chemin d’eau serpentant dans ce décor en mini collines et dunes sablonneuses d’où émergent palmiers et essences variées « La Marseillaise » puis l’hymne royal marocain, mirent un terme émouvant et patriotique à la brillante intervention du consul général de France alors qu’à  deux pas de là, comme par magie, se formait une vague marine artificielle et symbolique et que sur un lac à peine imaginaire un bateau, qui n’est pas ivre mais grandeur nature, tanguait doucement sous la brise nocturne.

 

AMITIE

Quelle meilleure opportunité que d’honorer ainsi la France hors ses frontières. Loin des mégapoles nationales en liesse, loin de ce Paris certes unique en son genre qui, chaque 14 juillet, célèbre les vertus de la République en faisant traditionnellement la preuve de sa puissance et de son rang, dans le monde, exprimés autrement par l’auteur romain, un certain Végèce, dans son ouvrage référence « Epitoma Rei Militaris » 

"Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats et celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance ».

Voilà pour l’esprit.

Un challenge de circonstance et à la mesure d’une grande nation, l’autre soir sous les hautes futaies d’Oasiria, pour exprimer, loin de la mère patrie, ce qui en fait son essence profonde en trois mots clés : Liberté, égalité, fraternité.

Un défi éthique qui place la France à sa juste et vraie place sinon valeur au plan international.

 

En tous cas, nul doute que ce nouvel espace était à la mesure du pari des autorités françaises locales soucieuses de célébrer dignement cet anniversaire national et surtout de rappeler, dans un contexte géopolitique mondial de plus en plus compliqué et préoccupant, l’entente cordiale qui, depuis des siècles, n’a eu de cesse de fortifier, au-delà de certains atermoiements stratégiques, l’amitié indéfectible du Maroc et de la France.

Philippe Casenave en sa qualité de représentant de la France et comme ses prédécesseurs, a su trouver les mots justes et forts pour expliquer cette alliance et dire le meilleur d’un grand pays.

 

La communauté française quant à elle, après que les acteurs et notamment les sponsors aient été remerciés pour leur précieuse collaboration – sans oublier l’ensemble des équipes consulaires également sur le pont – fut invitée à profiter d’un buffet soigné et varié avant que sur le joli thème « Fête la France », l’événement pour d’autres invités moins pressés de prendre congé ne se poursuive un plus tard et musicalement au cœur de cette nuit marocaine particulièrement clémente. 

 

Loin de la mère patrie, cet appel à la mémoire retrouvée a marqué ce temps d’exception en ce lieu tout autant mythique que représente, sur l’échiquier des destinations internationales, la ville de Marrakech.

La preuve une fois encore que l’amitié franco-marocaine n’est pas une vaine vue de l’esprit.

 

Bernard Vadon.

Rédigé par Bernard Vadon

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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