DONALD J.TRUMP : WAIT AND SEE !

Publié le 21 Janvier 2017

L'improbable surnom ...

L'improbable surnom ...

 

Il pourrait avoir emprunté la formule latine chère à Descartes pour en faire une manière de devise inquiétante.

A la différence de l’un des fondateurs de la philosophie moderne qui usait du verbe penser (cogito) et qui le faisait suivre d’une évidence hautement plus réfléchie sinon humaine (ergo sum en français je suis) ce cher et nouveau président des Etats Unis, à sa façon inimitable, a en quelques sorte, plagié sur la forme en tout cas, la célèbre phrase cartésienne mais en termes autrement vigoureux :

« Je cogne, donc je suis ! »

Ajoutant :

« Si je perds, je me présente comme une victime. Je ne mens jamais : je pratique l’hyperbole ( !) véridique Si je suis dans l’ombre, je me sens diminué. »

A bon entendeur … salut !

Les tenants des fondements constitutifs régissant la société humaine ont été quelque peu abasourdis par ces propos inhabituels dans la bouche d’un chef d’Etat « normal ».

L’exception confirmant la règle… Suivez mon regard en direction de certains pays !

Fera t-il, au bout du compte, ce qu’il n’a eu de cesse de déclarer ?

Notamment, de chambarder certaines instances qui n’ont peut-être pas senti venir le vent du boulet ?

Conduira t-il à terme sa feuille de route tonitruante en réduisant à quasiment rien cette Europe qui l’ennuie ou encore sonnera t-il le glas d’un Otan, il est vrai, mal en point, tout en caressant le poil israélien et agaçant une Chine qui ne se laissera pas facilement manipuler ?

Quant aux migrants de tous bords et de tous pays, particulièrement les mexicains, ils ont tout intérêt à choisir d’autres destinations que la patrie de l’Oncle Sam.

A priori, c’est certain.

Ainsi, ce cher Donald, à l’image teigneuse du canard anthropomorphe immortalisé par Walt Disney, n’y va pas de main morte pour défendre à sa manière la bannière étoilée.

Les Dieux sont-ils, effectivement et à nouveau, tombés sur la tête ou alors, est-ce une conséquence supplémentaire du changement climatique ?

Chacun a le droit légitime de faire entendre sa voix mais après tout – en dépit des complications électorales sinon du système particulièrement bizarre en vigueur en démocratie américaine qui peut faire d’un perdant un vainqueur et réciproquement – Donald J. Trump, au bout du compte, a quand même été élu démocratiquement.

Dont acte, si l’on peut dire.

Aujourd’hui, une partie du peuple américain, relayé par la bien pensante Europe, semble se mordre les doigts d’avoir permis à ce candidat d’accéder à la plus haute marche de l’Etat. De plus, Donald J. Trump, à l’inverse de Dwight D. Eisenhower dit - Ike - 34ème président des Etats Unis, (qui lui aussi n’avait aucune expérience politique) néglige, volontairement ou non, à s’entourer de personnalités aguerries aux pratiques étatiques. Préférant confier les manettes du pouvoir à des milliardaires ou à des capitaines d’industries et autres multinationales.

Difficile à ce jour de jouer les « Madame Soleil » et prévoir ce que donnera ce changement radical de cap dans la gestion d’une des plus grandes nations dans un monde qui semble ne plus trouver ses marques.

« Wait and see » comme disent les anglais qui, en coulisses, se frottent les mains alors qu’en d’autres pays on semble prendre la même voie. En France, en particulier, où certains bonimenteurs et brasseurs de vent ont actuellement le vent en poupe.

Gare, la encore, car dure, sinon plus dure, risque d’être la chute !

 

Bernard Vadon

 

 

 

 

Rédigé par Bernard Vadon

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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