Du couscous du vendredi aux petits plats potagers en semaine via la permaculture
Publié le 16 Décembre 2016
Petits légumes frais à peine cueillis et délicatement revenus, colorés de coriandre hachée et saupoudrés de curcuma. Et par temps couvert ( au Maroc cela arrive, même exceptionnellement) la succulente bissera (soupe de fèves au cumin) sans oublier la tarte maison (pâte à pain surtout) aux oranges fraîchement ramassées sur l'arbre (non traité ).
Au-delà des préceptes édictés notamment par Auguste Escoffier à propos de la cuisine française et codifiée par ses soins au XXème siècle, il reste que chacun est en mesure dans son espace personnel réservé à cet effet d’inventer devant ses fourneaux domestiques d’authentiques œuvres culinaires.
Point n’est besoin, pour ce faire, d’égaler le talent des Paul Bocuse, Pierre Troigros et autres Alain Ducasse et Michel Guérard qui tiennent, si on peut dire, le haut du panier gastronomique national.
Il est aussi une multitude de petites mains de fées capables du meilleur.
Au quotidien, nous pouvons en témoigner au risque, sinon à l’avantage, de s’entendre dire :
« Certes, mais vous avez bien de la chance d’avoir Mina, votre cuisinière attitrée. »
On pourrait ajouter la chance également de trouver les bons endroits où l’on propose les bons produits.
Particulièrement, dans ces fermes du temps présent où la tendance aidant, la permaculture semble renaître d’une histoire déjà ancienne et pour notre plus grand bonheur en filigrane ou manière d’illustration de ce qu’affirmait le grand chef disparu Bernard Loiseau – le restaurant « La Côte d’Or » à Saulieu, en Bourgogne - :
« La cuisine, c’est l’envers du décor, là, où s’activent les hommes et les femmes pour le plaisir des autres. »
Tout est dit !
Bernard Vadon