APRES NOEL, QUAND LES LUMIERES DE LA VILLE BRULENT MAIS N'ECLAIRENT PAS !

Publié le 27 Décembre 2016

Une naissance pas ordinaire ...

Une naissance pas ordinaire ...

Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.
Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.
Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.
Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.
Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.
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Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.
Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.
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Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.

Par centaines de millions les chrétiens du monde entier ont célébré l'anniversaire de la naissance du Christ comme ici en la BasiliqueSaint Pierre de Rome.

 

Dans sa superbe et mythique pièce « La ville dont le prince est un enfant » dont, encore jeune homme, je me délectais de la justesse des mots et de leur terrible implication dans l’ordinaire de la vie, il est un dialogue où, l’auteur, Henry de Montherlant, établissant un dialogue bouleversant en réponse à l’affection de la chair, fait une référence terrible à Saint Bernard et à ce « feu » qui brûle et qui n’éclaire pas.

Par extension, on pourrait extrapoler au travers de la dernière nuit de Noël au cours de laquelle les chrétiens du monde entier, par centaines de millions, ont célébré l’anniversaire de la naissance du Christ.

Un événement qui, chaque année et traditionnellement, remet en valeur la notion d’amour dans son expression la plus large.

Même si l’actuel contexte géopolitique de la planète est en décalage total avec cet appel à la raison et à l'amour dont le pape François s’est à nouveau réclamé au seul nom d’un pouvoir simplement et extraordinairement moral.

Religion et politique

Surprenant – justement en ce dernier matin du 25 décembre sur un plateau de radio – le sentiment de ce journaliste avouant sa non croyance en toutes affaires d’ordre divin – ce qui est parfaitement son droit - mais qui, dans le même temps, au nom de cet athéisme et d’une laïcité dont on nous rebat en permanence les oreilles, conteste la part prise par la religion dans le domaine de la politique et de la morale qui, ce me semble, n'est pas incompatible avec la spiritualité à laquelle les politiciens renvoient sans exclusive le personnel clérical et au passage ses ouailles. 

Oubliant volontairement (ou pas) que la politique est une émanation intellectuelle du grec « politikè » en termes plus explicites, la science du gouvernement de la cité à laquelle tous les acteurs de la société – croyants, religieux ou autres adeptes de philosophies particulières - sont invités à participer. Surtout en période électorale !

Et cela, au-delà de toutes les dérives ou débordements (ou provocations) auxquels on assiste actuellement au nom d’une laïcité que le pays des droits de l’homme a transformé – eh, oui ! - en une pseudo religion, avec pour "évangile", entre autres aberrations, des espaces réservés, sinon sévèrement contrôlés quand ce n’est pas sévèrement condamnés, pour ce qui relève, par exemple, des crèches de Noël, symboles cultuels mais aussi culturels.

Sens de la vie

Oui, il y a, là aussi, un feu qui brûle mais qui n’éclaire pas. Jusqu’à établir, pour certains en tout cas, une forme de paganisme choquant et quasiment institutionnel en travestissant le message fort d’une nuit qui se veut différente mais que d’aucuns transforment en un gigantesque lupanar où la société de consommation prend un avantage considérable – le temps d’une nuit de folie – (sans parler des préparatifs) sur la propension d’une communauté chrétienne plus soucieuse, au prétexte louable de cette naissance ordinaire mais inouïe dans son déroulement, de prendre conscience du véritable sens de la vie.

Certes, l’Eglise en a vu d’autres et la réponse historique de Staline alors que le gouvernement français de l’époque sollicitait un geste favorable, de la part de la révolution communiste, à l’égard du Vatican, fut alors significative d’une forme de mépris vis à avis de Rome, symbole vivant  de l'Eglise catholique et apostolique :

« Le pape, combien de divisions ? »

Sans divisions ni blindés, cette même religion catholique, cher Monsieur Staline, joua pourtant un rôle capital lors de la révolution polonaise et dans la foulée, dans toute l’Europe de l’Est avec, notamment, la chute jusqu'alors inconcevable du trop légendaire mur de Berlin.

La paix soit avec vous !

Depuis le pape Paul VI jusqu’à Benoit XVI et Jean-Paul II et aujourd’hui François, ce pape charismatique, ouvert quotidiennement aux drames qui secouent la planète, l’Eglise s’investit dans la condition sociale humaine que l'on ne peut dissocier de la spiritualité.

Sans cesse sur la brèche et sourd à toutes les mises en garde pour sa propre sécurité mais conscient de sa mission de pacificateur, le pape François est un modèle, propagateur infatigable du message évangélique :

« La paix soit avec vous » pourrait être sa devise.

N’ayant de cesse d’interpeler ses alter égo – n’est-il pas lui même Chef d’Etat ? – pour qu’ils s’investissent dans la construction d’un monde où prédominent aujourd'hui et trop souvent le pouvoir de l’argent, et par voie de conséquence, la violence sous toutes ses formes.

Et le plus souvent, une violence imposée aux plus faibles.

Une fois encore, l’exemple de la Nativité au travers de la naissance d’un enfant pauvre et sans défense mais dont on sait qu’il est, spirituellement, une manifestation de la volonté divine, donne à réfléchir face au sort réservé à des milliers d’enfants d’aujourd’hui écrasés sous les bombes, noyés dans des embarcations de fortune affrétées par leurs parents fuyant les guerres, mais aussi ces enfants armés pour aller à leur tour se battre :

« Je suis las des polémiques, des exclusives, des fanatismes ! Je puis entrer chez toi sans m’habiller d’un uniforme, sans me soumettre à la récitation d’un Coran, sans renoncer à quoi que ce soit de ma patrie intérieure. Auprès de toi, je n’ai pas à me disculper, je n’ai pas à plaider, je n’ai pas à prouver ; Je trouve la paix comme à Tournus. Au-dessus de mes mots maladroits, au-dessus de mes raisonnements qui peuvent tromper, tu considères en moi seulement l’Homme. Tu honores en moi l’ambassadeur de croyances, de coutumes, d’amours particulières. Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente. »

(Lettre à un otage – Antoine de Saint-Exupéry)

En écho, Gandhi - à qui on ne peut pas faire le reproche de n’avoir pas milité à mains nues, un peu comme le pape François – considérait qu’il n’ y a pas de chemin vers la paix mais que la paix est le chemin.

Et j’ajouterai, modestement et en manière de complément, que sans la Lumière, il n’est pas de chemin.

Bernard VADON

 

Rédigé par brique

Publié dans #J - 2 - B ( Journal )

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